dimanche 12 janvier 2014

Plaisirs équestres

Lecture du jour...
"Le secret de nos ancêtres, c'est que l'étendue ou à volonté l'élévation du geste du cheval réside dans la liberté que lui laisse son cavalier, simplement limité par le souci de l'orienter. La première manifestation de la liberté d'ensemble du cheval est la liberté de sa bouche.
Nuno Oliveira ne nous a offert encore qu'un apéritif. Mais un apéritif de la classe des délicats cocktails d'Albert du Ritz. Au Cirque d'hiver, où les artistes du cirque faisaient paraître ce qu'ils ont de meilleur, tous les "numéros" ont été fort applaudis. naturellement les amateurs d'équitation sérieuse ne constituaient qu'une infime minorité. Et cependant le cavalier d'Euclide, au milieu de tant de succès, a obtenu un triomphe. Sept rappels d'une foule barbare, répétés au moment du " défilé final de toute la troupe". Monsieur Oliveira, revenez nous! Vous nous montrerez ce que nous avons été incapables de recueillir, mais que vous avez recueilli pour nous: l héritage de nos propres pères. "

Plaisirs Équestres numéro 13
Printemps 1964


https://www.youtube.com/watch?v=imbmKjHEDs0&feature=youtube_gdata_player

jeudi 9 janvier 2014

French équitation de Bussigny

Lecture de rentrée...
Conseillé par des amis cavaliers: Henri L. de Bussigny, French Equitation, un baucheriste en Amérique.

"French equitation est la traduction française d’un traité d’équitation publié à Boston en 1922 après le décès de son auteur, Henry L. de Bussigny, ancien officier de cavalerie passé par Saint-Cyr et Saumur, qui se dit élève du comte d’Aure, de Baucher, de Raabe, et admirateur de Fillis."
(Source France Culture )




La splendeur du bonheur

"Quand on a vu une seule fois la splendeur du bonheur illuminer le visage d'un être aimé, on comprend que pour l'homme, il ne peut y avoir d'autre vocation que de susciter cette lumière sur les visages qui l'entourent".(Albert Camus)

Le poète


Le poète est ainsi dans les landes du monde;
Lorsqu'il est sans blessure il garde son trésor.
Il faut qu'il ait au coeur une entaille profonde
Pour épancher ses vers, divines larmes d'or.

Théophile Gautier

Le centaure

Le centaure...
«Moi seul, me disais-je, j’ai le mouvement libre, et j’emporte à mon gré ma vie de l’un à l’autre bout de ces vallées. Je suis plus heureux que les torrents qui tombent des montagnes pour n’y plus remonter. Le roulement de mes pas est plus beau que les plaintes des bois et que les bruits de l’onde ; c’est le retentissement du centaure errant et qui se guide lui-même»


Maurice de Guérin

( merci à celui, discret, qui me glissa ces quelques phrases sous les yeux... magnifique découverte)