Temps gris, le ciel en chape de plomb, très bas, menaçant...Vous êtes en voiture, pas vraiment perdu, mais pas vraiment sur. Après un virage, très arboré, vous débouchez sur un vallon, une prairie, visiblement habitée par des chevaux. Puis, votre regard est capté par des silhouettes invraisemblables,vous freinez, vous les avez déjà dépassé. Vous arrêtez votre voiture dans l'herbe qui borde la route...Vous ne rêvez pas, Dans un théatre de verdure, sur une piste grise, cernée d'arbres et de fleurs,Deux personnes se font face, l'une, jeune femme vétue d'une robe bleue innexpressible,les cheveux flamboyants malgré la lumière timide du jour qui s'éteint, l'autre, un homme mûr, moustache grisonnante, le reste du visage caché par un chapeau haut de forme désuet, costume cravate d'une couleur incertaine, il joue de la guitare...Circonspect, vous coupez le moteur de votre voiture et vous prétez l'oreille,Vous croyez rêver, vraiment, ces deux acteurs interprètent une chanson de ...Oui, une chanson de Léonard Cohen..."I loved you in the morning, our kisses deep and warm, your hair upon the pillow like a sleepy golden storm, yes, many loved before us, I know that we are not new..." Bienvenue dans le Theatre de Pandore
mercredi 23 septembre 2009
L'été
La culture est une grande dame dédaigneuse,
Elle se targue d'être universelle, fruit des âmes sensibles,
Mais elle dédaigne les repères isolés et préfère s'épanouir au sein des grandes villes,
au coeur de la foule où elle s'amplifie comme les vagues de la tempêtes sont gonflées par les vents.
Si cette grande dame me dédaigne, qu'elle refuse à salir ses jolis bas pour venir se lover dans les herbes folles de ma prairie,Si cette belle dame m'ignore et qu'elle continue de diffuser si loin de moi ses milles facettes,
Si cette grande dame me dédaigne, qu'elle refuse à salir ses jolis bas pour venir se lover dans les herbes folles de ma prairie,Si cette belle dame m'ignore et qu'elle continue de diffuser si loin de moi ses milles facettes,
Je n'ai d'autre choix que de la saisir par le bras, et la tirer vers moi
L'attirer vers ces minuscules feux qui brillent au milieu des néants.
Othello
Othello
Coup du Hasard, coup de chance qui mit ce petit barbe sur mon chemin,
Poulain bourru et affamé, la peau sur les os,
Son oeil malicieux s'attardait sur les étoiles...
De jour en jour, il se transforma,
Aujourd'hui, fier et impétueux, il porte sur ses épaules brunes beaucoup de mes espoirs
Petit Maure bien nommé, cheval de batailles, Que vois tu dans les étoiles?
Ramses
Ramses
lundi 21 septembre 2009
Visite virtuelle
Installés depuis 2005 sur la petite colline de la Dombe, surplombant nos pâturages, nous acceuillons cavaliers et chevaux, avec leurs problèmes et leurs rêves...
Jeunes chevaux qui entre en maternelle, culture générale pour montures et cavaliers, quelque soit le but, par un chemin tranquille nous arrivons, doucement, à pas comptés...
La passion de l'Art Equestre...
Comme le journal de dressage de nos chevaux, sans distinction de races, avec leurs qualités et leurs défauts, nous essayons d'atteindre l'idéal de L'Art Equestre: La légereté... Humblement, en appliquant les grands principes des grands artistes Ecuyers tels que Nuno Oliveira, Etienne Beudant, François Baucher, et bien d'autres, Nous appliquons l'adage qui dit que " ce n'est pas la difficulté d'un exercice qui est important mais l''harmonie entre le cavalier et son cheval."
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