mercredi 23 septembre 2009


Temps gris, le ciel en chape de plomb, très bas, menaçant...Vous êtes en voiture, pas vraiment perdu, mais pas vraiment sur. Après un virage, très arboré, vous débouchez sur un vallon, une prairie, visiblement habitée par des chevaux. Puis, votre regard est capté par des silhouettes invraisemblables,vous freinez, vous les avez déjà dépassé. Vous arrêtez votre voiture dans l'herbe qui borde la route...Vous ne rêvez pas, Dans un théatre de verdure, sur une piste grise, cernée d'arbres et de fleurs,Deux personnes se font face, l'une, jeune femme vétue d'une robe bleue innexpressible,les cheveux flamboyants malgré la lumière timide du jour qui s'éteint, l'autre, un homme mûr, moustache grisonnante, le reste du visage caché par un chapeau haut de forme désuet, costume cravate d'une couleur incertaine, il joue de la guitare...Circonspect, vous coupez le moteur de votre voiture et vous prétez l'oreille,Vous croyez rêver, vraiment, ces deux acteurs interprètent une chanson de ...Oui, une chanson de Léonard Cohen..."I loved you in the morning, our kisses deep and warm, your hair upon the pillow like a sleepy golden storm, yes, many loved before us, I know that we are not new..." Bienvenue dans le Theatre de Pandore