Un officier de cavalerie
Chapitre VIII
" Lorsqu'aucun des ressorts du cheval ne résiste ou ne reste inerte sous nos actions, lorsque tous peuvent être mis en jeu, s'animer et vibrer à l' effleurement de nos aides, point n'est besoin de rechercher des mouvements compliqués pour éprouver des jouissances infinies "
mardi 28 février 2017
Alexis L'Hotte
mercredi 22 février 2017
Hommage
Je publie quelques photos du journal de dressage d'un officier.
Notes manuscrites et photos d'époque
1909
mercredi 15 février 2017
Barada Dutilh
"Toutes les méthodes sont bonnes et la meilleure de toutes serait celle de l'écuyer qui aurait assez de discernement pour emprunter à chaque professeur ce qu'il a de bon et qui aurait le courage d'avouer ses propres erreurs."
Barada Dutilh
jeudi 2 février 2017
Baron de Vaux. Elvira Guerra
"Comme tous les écuyers anciens ou moderne, Mlle Guerra semble s'être plus particulièrement imprégnée dans un cheval, qui est et restera sa personnification, en quelques sortes son incarnation: C'est Croziani. Il est pour elle ce qu'on été Le maître de danse pour le comte D'Aure, Partisan pour Baucher, Mahomet pour Émilie Loisset, Conny pour Elisa Petzold, Sabatha pour Camille de Walberg, Gaulois pour Anna Fillis, etc. À quoi peuvent tenir ces sortes d'affinités? Je l'ignore, mais tout homme de cheval l'a éprouvé, quelle que soit d'ailleurs sa spécialité. Il reste toujours dans votre souvenir un cheval avec lequel vous étiez au dessus de vous même, comme il était, lui, avec vous supérieur à ce qu'il se serait montré sous un autre. J'attribue cette particularité à une sorte d'harmonie proportionnelle existant entre vous et l'animal, mais dont les règles échappent à l'analyse."
Baron de Vaux
Écuyers et écuyères, histoire des cirque d'Europe
mercredi 1 février 2017
Souvenirs de Paul Champvallier
" Paul de Champvallier, cavalier d’extérieur reconnu ( il avait gagné plus d'une centaine de military et grand joueur de polo, avait surtout été un émule d’Étienne Beudant dont il avait retrouvé la trace, alors que ce dernier vieillissant, finissait ses jours dans l'oubli.
Lors de son cours à Saumur, accompagné de ses camarades Boué et Gassiat, Champvallier avait découvert dans la bibliothèque de l'école, Dressage du cheval de selle, avec les photos de barbes dressés par son auteur.Après avoir vainement tenté de mettre en pratique les préceptes du maître, il s'était résolu à faire le voyage jusqu'à Dax et insista auprès de Beudant afin que celui ci lui montre la première partie du programme, la mise en main. Beudant, impotent et infirme se fit beaucoup prier mais finit par accepter. Avec ses camarades, Champvallier l'aurait alors porté sur un cheval à l'arrêt et :... « Après lui avoir élevé l'encolure de toute la hauteur de ses bras, la tête du cheval lui est tombée dans les mains comme dans un mouchoir ! »
Lorsqu'il racontait cet épisode, le général m'avouait s'être consacré, depuis ce jour, à la méthode sans être parvenu aux résultats que Beudant obtenait en 24h : « Cela fait 50 ans que j'essaie ! Mais je ne désespère pas d'y arriver avant de mourir ! »
( le débourrage par la méthode Blondeau, page 16)