"Lorsque le cheval agit , ou croit agir volontairement, par plaisir, l'énergie qu'il déploie crée des merveilles. "
Beudant et d'autres que lui ont vécu cette expérience exceptionnelle où les choses je se passent pas d'autre façon dans cet espace de liberté surveillée avec bienveillance qu'est la haute école lorsque le cavalier est en bons termes avec son cheval. La haute école ne doit pas véhiculer d'autre valeur que la liberté d'expression. Lorsqu'elle est une opportunité pour la contrainte de s'exprimer, elle cesse d'être de la haute école et le charme est rompu. Le cheval ne doit pas trouver un tortionnaire chez le cavalier mais un complice qui l'amène à faire ce qu'il sait faire le mieux: bouger son corps avec une habileté motrice dont il est le seul capable de tire la quintessence parce qu'il est aussi le seul à :
" Maîtriser des tâches auxquelles les aptitudes mentales d'une espèce animale ne suffiraient pas."
Ce que confirme René Bacharach :
"Agir soi-même le moins possible et laisser le plus possible le cheval agir de lui-même, parce que d'instinct, il sait mieux que son cavalier obéir aux lois de l'équilibre."
Qu'est-ce que la légèreté ( page 366)
Éditions Edhippos